Matinée lilloise
Les masses s's'éveillent
lentement à la vie
active
et productive.
Rien ne vient troubler
le silence glacial
sinon
mes battements de coeur.
Il flotte comme une odeur
de pain grillé, de beurre
et l’on sent la chaleur
monter
et s'insinuer
dans le ventre des immeubles.
Un pâle soleil rose
se baigne dans les flaques.
J’aperçois quelque fois,
mécaniques,
de gros insectes verts
qui curent la saleté
des pavés médiévaux.
Surveillant d’en haut,
la grosse face joufflue
d'un roi soleil éteint.